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   Voici un texte très différent de Michel Bakounine (1814-1876); anarchiste russe. La devise anarchiste étant "Ni Dieu,  maître", les anarchistes refusent logiquement l'Etat, et propose une autre organisation de la société : le fédéralisme. "L'État c'est l'autorité, c'est la force, c'est l'ostentation et l'infatuation de la force. " "L'Etat c'est dans les pays, même les plus  démocratiques, comme les Etats Unis d'Amérique et la Suisse, la consécration régulière du privilège d'une minorité quelconque et de l'asservissement réel de l'immense majorité " "On répondra que l'Etat,  représentant du salut public ou de l'intérêt commun de tous, ne retranche une partie de la liberté de chacun que pour lui en assurer tout le reste. Mais ce reste c'est la sécurité, si vous voulez, ce n'est jamais la liberté. la liberté est indivisible: on ne  peut en retrancher une partie sans l

     Je vous envoie des points de vue divergents de philosophes sur notre question, pour stimuler votre réflexion et préparer la reprise , en bonne et due forme , en cours. On commence par Hegel , philosophe allemand (1770-1831), qui aurait répondu sans aucun doute "non, l'Etat n'est pas l'ennemi de la liberté" :  "La liberté n'est pas un état naturel et immédiat, elle doit plutôt être acquise ou conquise par la médiation de l'éducation du savoir et du vouloir. L'état de nature est plutôt l'état de l'injustice, de la violence, de l'instinct naturel déchaîné, des actions et des sentiments inhumains. La société et l'Etat imposent assurément des bornes, mais ce qu'ils limitent, ce sont ces sentiments, ces instincts bruts et plus tard les opinions et les besoins, les caprices et les passions que crée la civilisation. Cette limitation est due à la volonté consciente de la liberté telle qu'elle est en vérité selon la Ra

 L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?     On peut commencer par s'entraîner à la problématisation. Faisons le plus simple possible pour que vous compreniez comment fonctionne une problématique. Lisez la bien  en étant attentif aux points suivants :  a) les deux raisonnements sont divergents : l'un va dans le sens du "oui" ; le deuxième dans le sens du "non". C'est pouquoi ils ont articulés l'un à l'autre par "Pourtant". b) Sont soulignés les points de départs des raisonnements, les définitions qui permettent d'enclencher le raisonnement. c) En gras, les connecteurs qui font progresser le raisonnement vers une conclusion : OR et DONC . RAISONNEMENT  1 : L'Etat et la société sont deux réalités distinctes ; l'Etat, c'est l'ensemble des institutions qui commandent la société . Or si je suis commandé par quelqu'un, soumis à son commandement, je ne suis pas libre ; Donc L'Etat semble bien être

 Bonjour à toustes,  Cette semaine de télétravail  est la dernière, puisque je reviens à partir du Lundi 14 Décembre. 1)La fréquentation du blog est assez moyenne, et quasi nulle pour la semaine dernière (c'est juste un constat, pas un reproche). Pour ne pas perdre trop de temps, ce serait bien de relire tous les contenus que j'ai envoyés pour le cours n°4,  pour mettre tout ça en forme la semaine avant les vacances quand on se reverra. Je vous proposerai un courss tructuré mais qui sera fondé sur les contenus, textes, videos, que j'ai envoyé-es, donc revoyez tout ça SVP ! Bon courage ! 2) Je continue à envoyer des contenus cette semaine pour faire avancer les choses ; on aborde une nouvelle question dans le cadre de notre cours sur la liberté d'action : L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?

 

  C'est la thèse de Michel Foucault (1926-1984) dans son livre Surveiller et punir (1975) : Nous vivons dans de sociétés où les individus passent d'un lieu d'enfermement à un autre : famille, école, usine ou bureau. Ces lieux visent à dresser les individus, pour les rendre dociles et productifs, les mettre au travail, sur la base d'un contrôle permanent. Foucault n'hésite pas à comparer l'école ou l'usine à la prison. Comment fait-il pour en arriver à  cette affirmation, puisque, habitu-ées à  l'école ou l'usine, nous ne ressentons pas forcément le manque de liberté. Il s'interroge sur l'origine de la prison, qui se généralise tardivement au XIXème siècle, et montre comment c'est l'émergence du capitalisme industriel qui impose la prison et les autres lieux d'enfermement, comme les institutions les plus aptes à fabriquer les travailleur dont il a besoin.Je vous envoie demain un texte qui, inspiré des thèses de Foucau