Et si la liberté était une sensation relative ?
Bonjour à toustes, nouveau post, nouvelle idée.
On a vu que les hommes sont loin d'être tous des loups : beaucoup préfèrent, le confort, la sécurité, quitte à avoir une liberté d'action restreinte (tel le chien limité dans ses mouvements par la longueur de sa laisse).
Hypothèse : et si la sensation de la laisse finissait par disparaître ? Et la blessure au cou, due au frottement du collier, si on finissait par ne plus la sentir ? Au fond, c'est bien le loup qui remarque cette blessure, preuve que le chien est tenu en laisse. Et si les ouvriers de Moi y'en a vouloir des sous étaient eux aussi dans cette situation ? à savoir : Tout va bien pour eux, ils n'ont pas l'impression d'être privés de liberté, puisqu'ils ont bien des libertés ( comme le chien qui discute librement avec le loup, parce que son maître l'a détaché pour un temps). Si on venait à les confiner à cause d'un virus (exemple pris au hasard, ;-)), ils râleraient, mais étant habitués à leur degré habituel de liberté, ils le considèrent comme LA liberté. Qu'on vienne leur proposer plus de liberté, c'est non. L'autogestion est un rêve dangereux, mieux vaut ne pas y penser.
CONCLUSION : ON APPELLE LIBERTE L'ESCLAVAGE AUQUEL ON EST HABITUE.
Cette conclusion a quelquechose de vertigineux : cela signifie, qu'en matière de liberté, on peut toujours se satisfaire de ce qu'on a, et on a pas forcément conscience qu'on peut faire toujours mieux.
C'est l'expérience du confinement qui nous permet aussi de voir ça : on ressent violemment la diminution de notre liberté d'action, et le retour à la situation normale est ardemment désirée comme étant LA liberté ; pourtant cette situation normale peut très bien être vue comme une autre forme de confinement. Ce n'est qu'un degré de liberté et non LA liberté.Vous trouvez que j'éxagère ? Et bien vous verrez que peut-être pas, dans le prochain post.
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