L'idée d'inconscient supprime t'elle la liberté humaine ? (1)
Je vous propose deux corrigés pour ce sujet : 1) soit vous
réfléchissez en partant des théories de Freud sur l'inconscient 2) soit
vous réfléchissez sans recourir aux théories de Freud. Je résume
volontairement le corrigé pour mettre en valeur les éléments clés d'une
dissertation qui ne sont pas toujours maîtrisés ( élaborer une
problématique, un plan cohérent).
Corrigé "freudien" :
problème :
raisonnement 1
: en tant que réservoir de désirs refoulés, l'inconscient remet en
cause le sujet dans sa position de maîtrise : "le moi n'est pas maître
dans sa propre maison" (Freud). Si j'ai un inconscient, je suis esclave
de cet inconscient, dans mes rêves, mes actes manqués, mes névroses.
POURTANT
raisonnement 2 : un esclave peut toujours se révolter :l'inconscient n'est peut-être pas comparable à une fatalité écrasante qui supprimerait définitivement toute liberté.Si je en suis pas maître dans ma maison, je peux chasser l'intrus de ma maison. Quelle liberté est envisageable malgré l'inconscient ?
PLAN :
I) L'inconscient supprime le libre -arbitre
II) Sur cette base, on peut non pas renoncer à toute forme de liberté, mais redéfinir la liberté comme libération de l'inconscient
a) l'inconscient psychique : Freud : la cure psychanalytique comme prise de conscience de l'inconscient.
b) l'inconscient social : vous savez les petites filles qui préfèrent le rose, et les garçons qui se déguisent en pirates. Analyser, "conscientiser" pour se libérer.
III) NON, l'idée d'inconscient ne supprime pas la liberté humaine : elle nous guérit de l'illusion de la toute puissance (illusion du libre arbitre) et nous invite à un travail sur nous mêmes ou sur la société.
Déterminisme n'est pas fatalisme (voir synthèse 3 sur libre arbitre)
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